Communiqué de presse
Valérie Bach présente une exposition personnelle de Pascal Bernier qui expose une nouvelle série d'œuvres inédites à Bruxelles, dans la galerie de la rue Faider.
« Tôt ou tard, quelqu'un fouillera dans les fichiers, reconstituera nos modes de vie, et restera stupéfait. Alors qu'ils connaissent une telle abondance matérielle, alors qu'il leur suffisait de si peu de travail pour disposer de tout le nécessaire, ils continuaient à s'acharner, à produire, à détruire leur cadre de vie et à dévorer le temps de leur vie ! Ils confondaient économie et raison de vivre, croissance et civilisation ! Ils ont fait jouer le grand orchestre du désir infini, de la mobilisation sans trêve, et de la croissance sans répit, jusqu'à détruire les conditions même de leur existence ! Ils ont sacrifié à la déesse économie l'eau de leurs sources et de leurs rivières, les poissons de la mer et des lacs, les fleurs et les fruits de leurs champs et de leurs forêts, les animaux des jungles, des brousses et des savanes ; au nom d'une abstraction, la croissance, ils ont détruit tout ce qui faisait la vie des femmes et des hommes de leur terre, de leur rivage et de leur famille. »
Des thèses, des mémoires, seront consacrés à cette étrange fascination pour le travail, pour la production, pour le chiffrage, pour une accumulation sans objet. Et sans doute la conclusion viendra-
Pour son exposition à la galerie Valérie Bach, Pascal Bernier a voulu imaginer une « archéologie du futur » qui se pencherait sur cette étrange époque du début du XXIème siècle, dominée par un capitalisme fou et à bout de souffle, annonciateur d’effondrement, et aussi par la quantification et le chiffre érigés en maîtres absolus de toute action humaine. Les emballages de nos produits high-
Exposition du 28 mai au 27 novembre 2016. Galerie Valérie Bach, 6 rue Faider -
Pascal Bernier, Ultralibéral
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