Résidences d’artistes 2011, Maebashi, Japon

Résidences d’artistes 2011

Maebashi (Japon)

Année 2011













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Note d’intention des auteurs du projet


Le centre de Maebashi comporte des espaces tombés en désuétude lorsque sa périphérie est devenue le moteur économique de la ville : des étages inutilisés d’un grand magasin, un quartier marchand couvert où de nombreuses boutiques sont fermées, un petit théâtre de quartier... Ces lieux entre deux mondes rêvent d’une nouvelle vie et sont encore empreints de leur passé heureux. Grâce à l’initiative de l’association franco-japonaise de Gunma et à la collaboration avec l’université de Maebashi, ainsi qu’au soutien de la ville de Maebashi et de l’ambassade de France à Tokyo, une tentative se dessine afin de donner un nouveau visage à ces lieux en allant chercher des échanges au-delà des frontières du Japon. La région de Gunma a déjà connu pendant la période industrielle, de nombreux développements économiques et techniques grâce aux échanges avec la France. Après un siècle et demi, nous souhaitons rejouer cette histoire avec les inventeurs de formes que sont les artistes japonais et français.


Cette tentative met en relation un financement public et un mécénat privé visant à permettre à des artistes de produire un véritable travail répondant aux questions que pose un échange artistique international. L’association tente de mettre les artistes au centre de cette dynamique pour que leur créativité soit un moteur pour les investissements de la ville, et qu’ils soient au coeur de ces actions. Cette expérience se poursuivra à travers la construction d’un fort partenariat avec différentes structures culturelles et associations de Besançon - telle l’Ecole régionale des beaux-arts - ainsi que des partenariats plus diffus avec des structures issues d’autres villes françaises.


Pour cette première édition, quatre artistes japonais et quatre artistes français sélectionnés par un commissaire français se sont retrouvés ensemble en résidence durant l’été 2011 afin d’échanger et de construire des formes dans ce contexte d’investissement artistique de la ville de Maebashi, capitale de la région. Des échanges ont été menés en parallèle entre les artistes et des étudiants autour de workshops avec l’université.


A partir du milieu de la résidence en 2011, des manifestations ont eu lieu du 30 juillet au 28 août pour montrer les étapes de la résidence. De nombreux événements libres et gratuits - rares au Japon - ont eu lieu dans le centre ville : rencontres avec les artistes et leurs projets, mais aussi conférences, concerts, projections, performances...


A la fin de la résidence, le résultat du projet sera visible pendant une semaine sous la forme d’une exposition. Tous ces moments permettront au public de découvrir d’autres mondes, encore inconnus, en train de naître à Maebashi.


Maebashi devient une ville d’art.     








































English


Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Année 2011. Ville de Maebashi (Japon).


Archives 2011

Les artistes français

François Benard

Dans le rapport entre le socle et la sculpture, on peut dire que François Benard bétonne des objets. A moins qu’il n’objectivise plutôt le béton. Le plus simple est de le laisser s’exprimer : « objet du quotidien + matériau de construction = objet d’art. Objet d’art + contexte + spectateur = poésie &/ou réalité ».


Julien Cadoret

De la surface d’une peinture plate à un rapport aux espaces d’un spectateur, Julien utilise des matériaux communs à connotations picturales, tantôt discrets, tantôt colorés, mais jamais trop. Il élabore de possibles chemins que le spectateur peut suivre ou ne pas suivre dans le parcours de son appréhension sensible. Il organise aussi de nombreux événements artistiques en tant que commissaire de l’association EnCasOù à Besançon.


Johanny Melloul

Johanny utilise des images qui n’appartiennent pas tout à fait au monde de l’art et qui touchent la frontière des représentations populaires les plus grotesques. Ses dessins apparaissent comme une expression très libre et spontanée, tout y est potentiellement permis, du rire au tragique. Néanmoins, à cette explosion des possibles est attaché un travail rigoureux d’installation qui lui permet de faire tenir son univers personnel dans n’importe quel endroit du monde social. Johanny travaille fréquemment avec des groupes d’artistes, et fait partie d’un groupe de rock au doux nom de « Pelvis Enragés ».


Yves Koerkel

Yves mène un travail répétitif, il plie des séries de papier à l’identique. De ses pliages en série surgissent des formes : des visages aux allures de figures. Mais tout cela n’est pas en dehors de la réalité. À force de plier les plans du monde pour leur donner une épaisseur, ce monde tendra, espérons-le, vers une augmentation heureuse.











Yves Koerkel


Yves mène un travail répétitif, il plie des séries de papier à l’identique. De ses pliages en série surgissent des formes : des visages aux allures de figures. Mais tout cela n’est pas en dehors de la réalité. À force de plier les plans du monde pour leur donner une épaisseur, ce monde tendra, espérons-le, vers une augmentation heureuse.

Julien Cadoret a fourni l’information de cette résidence à Maebashi.

Artcatalyse International