Histoires d’A, oeuvres de la Collection Jumex

Museo Amparo, Mexico (Mexique)

09.07 - 26.09.2011













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Communiqué de presse


«Quand les croyances anciennes ont perdu leur pouvoir sur l'imagination et que leur emprise était toujours là, plutôt que la raison ... » John Dewey, L'art comme expérience (1934)


Comme dans la chanson « Les histoires d'amour » du duo français Les Rita Mitsouko, les histoires d'animaux, en règle générale, tournent mal. L'histoire s’est répétée en détail depuis le début des temps: prédateurs et victimes, sans fin, sans trêve ni répit.


Histoires d'A ne cherche pas à répondre à la question - si souvent posée, mais jamais résolue – de ce qui distingue l'homme de l’animal. Les animaux sont considérés comme dépourvus d'une conscience et de capacité de raisonner, comme vivant uniquement dans le présent, affligés d'une sorte de totale, génétique et psychologique incapacité à se projeter dans n'importe quel futur, proche ou lointain, et comme ignorant la mort qui les attend, etc.


En écoutant les nouvelles du monde, on peut douter de la capacité de l'homme à la raison. Ou, pour le dire autrement, les raisons qu’il évoque peuvent souvent sembler assez déraisonnables. Quant à la conscience, avouons-le: à chacun la sienne.


L'homme est un loup pour l'homme, dit une chanson.

Qui a tué Bambi?, demande une autre.


Dans des états de tracas et de tourments intérieurs, les littérateurs, poètes et autres conteurs, à certaines périodes et sous certains régimes, ont eu recours à des métaphores animales pour raconter les aléas de leurs semblables. Jean de La Fontaine et ses fables sont peut-être l'un des exemples les plus explicites. Plus récemment, dans son roman Wagahai wa neko de aru (Je suis un chat), publié en feuilleton dans la revue littéraire Hotogisu en 1905-1906, Natsume Soseki raconte l'étrangeté de la vie humaine perçue à travers les yeux d'un chat. Et bien sûr le catalogue Disney est tout simplement grouillant de bestioles anthropomorphes.


Histoires d'A: dix histoires façonné par onze artistes, dix histoires dans lesquelles les animaux, à la fois innocents et cruels, les masques qu'ils nous attribuent et certaines attitudes communes dictées par la nécessité de produire certaines révélations.

C’est dans la bibliothèque du Club Alpine de Londres que Marine Hugonnier a découvert l’ouvrage de Claudia Bell et John Lyall, Le Sublime accéléré: paysage, tourisme et identité (2002), un livre exhortant à la fermeture des sites touristiques mondiaux les plus significatifs. Cette découverte a été le point de départ de son film The Last Tour (Le dernier voyage), dont l’idée développe que la région autour du Mont Cervin (en français), Monte Cervino (en italien) et le Cervin (en suisse allemand) - le parc national du Cervin, en d’autres termes - devienne une zone interdite.


Dans l'espoir que ces histoires d’A ne vont pas dissiper leur énergie inutilement dans quelque fixation symbolique ou totémique, les dix récits réunis en accord réciproque et, si dieu le veut, fera en sorte que dans l’esprit baudelairien, «parfums, sons et couleurs correspondent ».


Artistes présentés : Marcos Castro - Peter Fischli & David Weiss - Michel François - Rodney Graham - Carlos Huffmann - Marine Hugonnier - Mike Kelley - Abigail Lane - Ugo Rondinone - Emilio Valdés


Commissaire d’exposition : Michel Blancsubé


L’exposition présente également Yukaloo, nouvelle oeuvre monumentale sur verre. Dans cette série d’oeuvres, James Turrell ajoute un élément temporel pour perturber nos perceptions. Chaque pièce se compose d’une grille de LED fixés derrière un panneau de verre gravé. Les LED sont programmés individuellement pour modifier sans cesse subtilement la couleur de l’oeuvre, s’assimilant à la beauté du ciel changeant d’apparence pendant le crépuscule.


Associant des oeuvres majeures de la collection du musée et des prêts importants issus d’éminentes collections publiques et privées, l’exposition présente des installations immersives lumineuses et des oeuvres in situ rares et éphémères, certaines visibles pour la première fois depuis plusieurs décennies.














































English


Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







Archives 2011

Histoires d’A, oeuvres de la Collection Jumex, CACLB

Exposition du 9 juillet au 26 septembre 2011. Museo Amparo, 2 Sur 708, Centro Historico, Puebla, Pue - Mexico (Mexique). Tél.:01 (222) 229 38 50.



Michel François, Pas tomber (gratification immédiate), 1995. Champ de boue et vidéo (environ 6 mn)

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

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